Après le nul à Azay, l’ASN retrouvait les sangs et or de Vendoeuvres sur sa pelouse, ou plutôt, ce qu’il en reste, aussi bien du côté du terrain (et ses nombreuses taupes, son éclairage) que de Vendoeuvres (onze joueurs seulement sur la feuille de match pour la réserve). Et malgré une première mi-temps très poussive, Neuillay s’est facilement imposé et retrouve donc le gout de la victoire depuis quelque temps oublié. Pour débuter une série ?Composition :
Les premières minutes sont à l’avantage des visiteurs, qui posent problème au milieu de terrain et s’imposent techniquement. Le temps de trouver les marques avec le retour du capitaine Pascal Faggin, et le passage de Godard au milieu, et c’est Neuillay qui se créé la première situation chaude, avec Penneroux, bien lancé à droite, mis en échec par la bonne sortie du jeune portier de Vendoeuvres. Ensuite, ce sont à nouveau les jaunes qui reprennent le dessus, et qui ouvrent même leur compteur but avec une frappe lointaine et vicieuse sur laquelle PAC, de retour dans les cages après le bon intérim de Proteau, ne peut que s’incliner après un dernier rebond trompeur (0-1). Stupeur dans les travées du stade. S’en suivent deux bonnes situations pour l’ASN, avec Jalin de la tête sur un corner, qui ne cadre pas sa reprise, puis Nivert qui dévisse sa frappe, avant d’être remplacé par Dupin pour amener le lien avec l’attaque, délicat jusque là.
« T’es le crack, Rocky, t’es le crack, t’es le crack. »
C’est la mi-temps, et après la gueulante du Président dans les vestiaires, les blancs et noirs vont relever petit à petit la tête, à mesure que les visiteurs vont baisser de rythme sur le plan physique. Ainsi, Coquerel voit un corner de Lecoeur lui arriver dans les pieds, sans pouvoir cadrer sa repreise, surpris de voir le cuir lui arriver si facilement. Lecoeur a ensuite un face à face remporté par le portier visiteur.
Et alors que Gery est rentré à son tour pour Petibon (Penneroux passant derrière), c’est encore Lecoeur qui va déposer un amour de coup franc sur Jalin, esseulé au second poteau, pour une reprise du plat du pied croisée qui ne laisse aucune chance au gardien visiteur, et l’égalisation (1-1). S’en suit une longue relance de Faggin, pour Aurélien Dupin, qui frappe et marque à son tour, à l’entrée de la surface (2-1). Les supporters sont soulagés, et tandis que le match se durcit avec l’énervement des visiteurs, Cochereau va soulager sa défense avec des prises de balle (aériennes ou ou sol) bien senties dans sa surface. Alors que Polfliet est rentré lui aussi pour Lecoeur, c’est Thom Gery, sur la droite, qui centre en direction de Godard, contré par malheureux défenseur jaune qui va tenter une tête et tromper son gardien pour un très joli CSC (3-1). Enfin, Faggin, pour sa seconde passe décisive sur un long renvoi, va envoyer ce crack ("t'es le crack, Jeff, t'es le crack, le crack") de Jeffewson Polfliet au duel, profitant d’une erreur du libéro adverse, qui va tromper facilement le portier venu à sa rencontre (4-1).
Une jolie victoire donc, même si le contenu n’était pas forcement de toute beauté, et il faudra élever encore le niveau de jeu dans les semaines à venir, avec le déplacement à Bitray dans sept jours, puis la belle réception de Luant qui s’annonce début décembre.
La scie est revenue... pour le plus grand plaisir des chevilles adverses !
La double scie sauteuse
Aubailly, en mode mobylette à gauche !
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