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08 mars 2010

Neuillay encore en vie

Neuillay avait une rencontre capitale pour la suite de sa saison ce dimanche, face à Francillon. En effet, une défaite condamnait les noirs et blancs à errer dans le ventre mou pendant de longs mois, alors qu’une victoire maintenait l’espoir de revoir la troisième place un jour. Cependant, les choses ne furent pas évidentes, avec un vent coriace et un adversaire redoutable mais affaibli numériquement par rapport au match aller.

Composition :

Cochereau
Petibon F. Faggin (cap.) Gillet Mazeas
Gilbert
Deschamps Dupin
Paris Penneroux
Gonnin
Remplaçants : Polfliet, Jalin, Nivert
Blessés : Lecoeur (genou), Godard (genou), Coquerel (nez)
Choix de l’entraineur : Lagarde, Charvy, Petibon R., Poupinot, Feuillade, Abraham, Caillaud, Ageorges

Neuillay commençait avec le vent, et cela s’avèrera être un avantage permettant aux novelliens de développer un football offensif et ambitieux. Gonnin le premier se présenta dans la surface pour une frappe contrée alors qu’une la solution collective aurait peut être du prévaloir. Faggin ne parviendra pas, lui, à cadrer sa reprise consécutive à un corner bien tiré par l’artificier Dupin. Deschamps ensuite qui ne cadrera pas sur un duel avec le gardien côté gauche. John' Gonnin aura une seconde chance avec un bon décalage de Petibon, pour une frappe trop appliquée et captée. Paris puis Gonnin iront encore défier le gardien côté droit, pour deux bonnes sorties dans les pieds du gardien jamaicain de Francillon. Puis c’est ensuite une nouvelle fois Deschamps sur une reprise de volée des 20 mètres et un véritable missile détourné par le gardien francillonnais. Enfin, c’est Gilbert du gauche puis Penneroux dans la surface et enfin Dupin aux 25 mètres qui ne cadrerons pas leurs tentatives. Francillon tiens bon et cela relève du miracle durant ce premier tiers de jeu où Cochereau a du trouver le temps très long.

La délivrance arriva à la 30ème minute de jeu, avec Deschamps qui lance Gonnin sur la droite pour un centre en retrait contrôlé à l’entrée de la surface par Aurélien Dupin qui enroule sa frappe du droit pour enfin transpercer le gardien des gris de Francillon (1-0). Polfliet, rentré à la place de Gonnin dans la foulée, aura bien l’occasion de faire parler sa puissance sur un long dégagement de Cochereau : grand pont sur le libéro et frappe en force bien sorti par le goal… Francillon aura alors ces premières incursions, avec une défense de Neuillay qui va concéder quelques fautes pour des coup-franc bien sortis par un Cochereau remonté après sa bourde d’il y a 15 jours.

A la mi-temps, le coach va quelques peu modifier le schéma tactique pour garnir encore un peu un milieu de terrain qui va certainement subir en seconde période, face au vent, avec la rentrée du meneur de jeu Jalin, pour suppléer le néo quart de sciècle du jour, Denis Paris.

Cochereau
Petibon F. Faggin Gillet Mazeas
Gilbert
Deschamps Dupin
Jalin
Polfliet Penneroux

Et les choses vont commencer à se compliquer pour l’ASN, qui va peiner à ressortir le cuir et devoir proposer un bloc défensif très solide pour préserver le score. Ainsi, Cochereau n’aura que quelques corners/coup franc pour faire admirer sa prise de balle grâce à une belle solidarité novelienne. Une frappe contrée viendra mourir dans le petit filet, et Mazeas détournera un coup-franc sur son poteau sous la pression adverse pour ce qui fera figure de grosse frayeur pour le banc blanc et noir.

Côté Neuillay, c’est encore Polfliet qui va s’illustrer avec une belle frappe du gauche qui va s’envoler de peu au-dessus des cages. C’est aussi Petibon qui va pénétrer dans la surface côté droit pour frapper au dessus à quelques mètres du portier de Francillon. Une action qui va précéder sa sortie, sous les sifflets d’un public exigeant (!), au profit de Paris pour la fin de match. Une fin de match qui verra également la rentrée de Julien Nectaire (à la place d’un très bon Boston Gilbert) pour un carton jaune bien senti, une belle boite à 60 mètres, une main aux abords de la surface, et un tacle de renard dans la surface pour sortir un ballon qui sentait le fromage !

Neuillay s’impose donc à domicile, malgré une ultime frayeur pour Cochereau sur un ballon anodin, avec une prestation réussi et une solidité retrouvée, même si l’addition aurait pu (du) être plus corsée. Neuillay retrouve une cinquième place synonyme d’espoir, avec un déplacement délicat à Paulnay (4ème) dans une semaine.

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