Sans commentaires

Saint Genou se déplaçait à Neuillay dimanche dernier, pour une rencontre qui avait le parfum des grands rendez-vous. En pleine confiance depuis quelques rencontres, mais privé de quelques titulaires (Deschamps, Mazeas, Caillaud), l’ASN a failli faire craquer le second du championnat, sans y parvenir jusqu’à la 88ème minute, moment de l’arrêt du match suite à un incident des plus regrettables.

Composition :

Cochereau
Petibon F. Faggin (cap.) Gillet Nivert
Gilbert
Jalin Dupin
Paris Gonnin Penneroux

Remplaçants : Lecoeur, Polfliet, Godard

Blessés : Deschamps (nerf sciatique), Coquerel (genou)
Non qualifié : Proteau
Choix de l’entraineur : Feuillade, Charvy, Poupinot, Abraham, Mazeas, Petibon R., Caillaud, Lagarde, Ageorges

L’entame de match était sans conteste novelienne, qui a domicile, prend ses responsabilités et le jeu à son compte. Sur ce corner de Dupin par exemple, Faggin s’élevait plus haut que tous, sans réussir à cadrer sa reprise de la tête. Denis Paris ensuite, côté droit, échappe au défenseur qui avait tenté de le cisailler, puis centre fort pour Jalin qui se jette sans toucher le cuir pour quelques centimètres. Le quart d’heure de jeu passé, l’étau se desserre quelques peu, et Saint Genou reprend la possession de balle. Cependant, en contre cette fois, c’est Aurélien Dupin qui lance Penneroux à gauche à la demi heure de jeu. Penneroux qui fait la différence, enchaîne, rentre dans la surface et se fait complètement découper par le latéral sans que l’arbitre n’intervienne. Le pénalty était pourtant flagrant mais ce n’est pas là-dessus que l’ASN ouvrira le score. Au contraire, c’est ensuite l’ailier de Saint Genou qui est lancé de la même manière en profondeur et Cochereau qui se montre alors décisif loin de ses cages pour la première fois de la partie.

A la mi-temps, Tony Godard va rentrer pour prendre la place d’un Johan Jalin énervé par le comportement des bleus de Saint Genou qui ont passé les 45 premières minutes à commettre des fautes et à discuter avec l’arbitre pour tenter de faire pencher la balance dans le sens de l’équipe la mieux classée. Côté Neuillay, on suspecte alors des changements de numéro pour les joueurs de Saint Genou, soupçons invérifiables malheureusement. Dans le jeu en revanche, c’est physiquement que l’ASN va ensuite prendre l’avantage. L’attaquant Jonathan Gonnin va en effet se présenter à deux reprises face au portier bleu. Une première fois côté gauche, avec une frappe à ras de terre très bien sorti du pied par le dernier rempart de Saint Genou. La seconde fois à droite, avec un ballon rebondissant frappé de volée directement dans les gants du gardien. On se dit alors que la chance est passée pour Neuillay, et que Saint Genou va l’emporter à l’usure. Et c’est donc le PAC qui va devoir sauver encore les siens sur deux excellentes sorties dans les pieds des attaquants visiteurs. Le match se durcit alors, et les cartons commencent à sortir. Nivert, pour l’ensemble de ses propos, se verra ainsi expulser avec deux contestations finales et coup sur coup, alors que la faute était sifflée en faveur des blancs et noirs ! Neuillay finira donc à 10, Penneroux descendant d’un cran côté gauche dans un 432 inédit. Faggin se verra aussi sanctionner d’une biscotte pour simulation. On se demande d’ailleurs si l’entorse contractée ce dimanche par le capitaine Faggin est aussi simulée ? Polfliet et Lecoeur, rentrés en lieu et place de Gonnin et Paris, c’est encore l’ASN qui va pourtant avoir des occasions de l’emporter en fin de match. Ainsi, Tony Godard, en face à face, ouvrira trop son pied sans parvenir à cadrer sa frappe, et Lecoeur sur un corner, placera une reprise du droit trop enlevée au point de pénalty. Saint Genou, surement vexé de ne pouvoir inquiéter Neuillay, commet de plus en plus de fautes à l’image d’un tacle hauteur cuisse sur Rémi Gilbert signé par l’exemplaire capitaine et meneur de jeu que l’on connaissait déjà à l’époque de la peu glorieuse équipe de Palluau.

On croit donc que le score restera vierge jusqu’au bout. Pour un match qui n’arrivera pas à son terme justement. La faute à un supporter (dirigeant ?) de Saint Genou trop excité par les décisions arbitrales (pourtant régulièrement favorable à son équipe), et qui est rentré sur la pelouse pour asséner un coup de poing à Godard, à la 88ème minute de jeu. L’arbitre décide donc logiquement d’arrêter la rencontre pour calmer les esprits, alors que le score était de 0 à 0. La suite en commission de discipline très prochainement.

Prochain match à domicile pour l'ASN, après le Bal du Foot (pour lequel vous pouvez toujours vous inscrire), face àPouligny Saint Pierre, en Coupe des Pays, le 11 avril à 14h30.

Le soldat Sylvain Gillet, au duel !

Penneroux, juste avant son entrée dans la surface et un pénalty indiscutable...